Pause mérité

Assise sur mon fauteuil , j'observait la grande pièce devant moi . Elle était sombre , très sombre , partout sur les murs encore libres se trouvaient des tableaux avec des personnages qui s'entre tuaient , se faisaient la guerre ou se torturaient . Partout ailleur , que des livres , des étagères pleines de sa . Des livres de sorts , de contes , de malédiction . Je secoua la tête et ressera les doigts sur la plume de phoénix que je tenais . Je pris de l'encre et rédigea ma lettre . Une lettre destinée à une réunion future pour mettre au clair les buts précis de mes nouveaux aliés . Mon écriture était fine et longue , je fini rapidement d'écrire , plia la feuille et l'envelopa . Je la poussa à un coin du bureau et attrapa une autre pile de papiers , je les aurait bien faits bruler malheureusement il était en mon de devoirs de tout lire . Tout ... Peut-être pas , je les survolerais , sa suffirais . Les cinq premières étaient des demandes de guerres , les trois suivantes des demande de ranson aux quels je ne jetta pas plus d'un coup d'oeil , les dernières des recommendations , des réclamations et des propositions . Je me leva de ma chaise manquant de la faire tomber , je traca rapidement un grand cercle devant mon bureau alluma les bougies et dit d'une voix a peine perceptible mais dur .
- Ammennez-moi un condamné à Mort !
J'étais sur qu'on m'avait entendue , aussi tôt , une femme plutôt frêle entra en tremblent dans la pièce , poussée par un garde elle tomba à genoux .
- Laissez moi seule .
Le garde sortit rapidement et ferma la porte . J'avais envie de m'amuser un peu , j'allait le faire .
- Tu as de la chance , aujourd'hui je suis de bonne humeur et je vais te laisser le choix de ta mort , tu as cinq secondes pour choisir .
J'afficha un sourire chaleureux et je commença à compter à haute voix . La pauvre femme toujours à genoux , tremblait comme une feuille morte , elle n'ausait même pas me regarder et des larmes coulaient sur ses pommettes creusées par la faim .
- Cinq !
Mon sourire s'élargit .
- C'est trop tard , c'est moi qui décide ...
Je me posta au milieu du cercle , autant faire sa par magie , je n'aimais pas toucher les humains et je préférais avoir un bon endroit pour les voir mourrire . Je prononça une seule phrase à l'intérieur de ce cercle de malheurs et la femme tomba sur les sol , elle commença à se tordre de douleur comme si on lui ouvrait le ventre , ses yeux étaient exhorbités et la douleur était tel qu'elle ne pleurait même plus . Ce sort était amusant ! Je l'éssayerais bien une fois sur un magicien ... Simple curiosité de voir la réaction de quelqu'un de plus fort . Elle luttait pour garder la vie , mais sa ne servait a rien a part prolonguer sa souffrance , et mon plaisir . Elle poussa un horrible cris avant que son coeur cesse de battre . Je m'approcha d'elle , sortit de mon cercle , souffla sur son corps et elle disparut , laissant à la place une rose noire . Je la ramassa et la mis dans un des 20 pots qui se trouvaient sur le rebord intérieur de mes fenêtres sombres . Les pots à roses étaient pleins , je devrais bientôt à nouveau les vidé dans le puit des morts ... Difficle de ce séparer de tant de souffrance . Je soupira et alors que j'allait reprendre mon travaille on toqua à la porte .
- Entrez !

Sur cette permission,Eléa pénétra dans la vaste et riche salle du trône.Elle se souvenait de la toute première fois où on l'avait présentée à la reine Ambre,ainsi que de l'impression énorme que lui avait laissé ce bref entretien.Un sentiment de puissance.D'être enfin dans la cour des grands,et d'être en mesure d'utiliser tout ce qu'elle avait appris,et pas qu'en diplomatie.Oh,elle ne pouvait dire qu'une petite pointe d'angoisse n'avait point touché son coeur avant que les hautes portes de chêne rouge ne s'ouvrent sur la suzeraine ! Mais tout cela avait rapidement disparu en découvrant la noble femme : la démone avait senti qu'elles deux étaient faites du même bois,celui des gagnantes.Et un jour,ô,un beau jour,tout Lenetaia le saurait.
Revenons à l'instant présent.La diplomate n'accorda pas un seul regard aux inombrables ouvrages à l'âge incalculable qui renfermaient des secrets nés à la Naissance du monde,ni aux colonnes de marbres qui s'élançaient vers le haut plafond,ni aux tentures de noir,d'or et de rouges taillées dans de précieuses étoffes qui couvraient les murs.Ces détails n'avaient que peu d'importance.Même aucune,comparée à Ambre Liss.C'était vers elle que toute l'attention,toutes les forces et toutes les pensées de la sujette étaient tournées.De son pas de chat,Eléa fut en quelques instants devant la souveraine.Ayant revêtue son tailleur strict,comme à chaque fois qu'elle travaillait au palais,la jeune femme entrait parfaitement dans le moule du fonctionnaire d'Etat aux ordres de sa dirigeante.Sans pour autant représenter le gentil petit mouton baveux prêt à cirer les ballerines de la reine.Elle laissait cela aux autres larbins,ceux qui n'espéraient pas décoler dans l'estime de la maîtresse des lieux.Tranquilement,tout à fait l'aise,la demoiselle effectua une discrète révérence,rien de trop pompeux,mais tout ce qu'il avait de plus respectueux.C'était ni trop,ni trop peu,pile dans la moyenne.Puis elle ressera ses doigts fins sur la tranche d'un dossier qu'elle tenait sur le devant de sa jupe crayon.

-Bravo Majestée.Très élégant.

Elle parlait bien entendu de la mise à mort de la prisonnière.Qu'importait que la malheureuse eût été ou non innocente,ou si cet acte dénotait une grande cruauté...! Dans une guerre,il y avait des morts,mais on reconnaissait un chef,un vrai,à la sécherese avec laquelle il rendait la Justice,faisait sa Loi,imposait son autorité.C'était cela,l'essence même du Pouvoir ! Et la diplomate se sentait grandir intérieurement à chaque seconde,galvanisée par la haine glacée qui émanait de miss Liss et de ses plantes de la Douleur,ces beautés si rares et si fragiles.Ah,si seulement elle passait plus de temps en son amnoir... Qui sait,le jardinage était peut-être intéressant.Le seul problème était qu'il fallait tuer un nombre quelque peu élevé de personnes avant d'obtenir un résultat satisfaisant,et Eléa avait horreur de se salir les mains.Autant laisser la sale besogne aux sous-fiffres et aux soldats ! Son esprit s'éleva bien vite au dessus de cette idée rapidement mise de côté,enregistrée et cataloguée comme tout ce qui se disait autour de sa personne.

-Voiçi le rapport que vous aviez demandé,madame,reprit humblement la jeune femme. Nos espions n'ont eu aucun mal à se fondre dans la masse à Idis,Elutora,Kors.Seule la capitale résiste encore à leur infiltration,bien qu'ils aient réussi à dérober quelques documents d'importance relative dans les bureaux de l'administration ainsi qu'au Parlement.Ces résultats sont plus que probants,Votre Ténébreuse Majestée.Les forces des gens de Bien sont encore minimes et désorganisées.Les villageois sont calmes,il suffira à votre Sérénissime Grandeur et à nos troupes de leur faire peur pour qu'ils ne nous opposent plus aucune résistance.

Et alors Ambre obtiendrait les couronnes des Deux Mondes,avant de devenir la Reine suprême de Lenetaia.Rien qu'à l'immaginer,cela faisait tourner la tête.Le projet était si beau... On avait vraiment l'impression qu'il serait réalisé sans embûches,en un clin d'oeil... Le Mal était si fort,le Vice reignait partout,même au sein de la Cour de la reine Nina.Les gens tuaient,volaient,trichaient,mentaient,et cela sans vergogne,sous le couvert de sourires hypocrites,c'était un vrai plaisir de les voir ainsi s'auto-détruire,précipiter leur fin comme des animaux menés à l'abattoir,inconscients du gouffre s'ouvrant sous leurs pieds...
Mais assez de songeries.Après un court silence,Eléa continua son récit sur le même ton neutre,tout en tendant la liasse de feuiles à sa suzeraine,courbant l'échine,la jambe gauche un peu en arrière,la droite légèrement pliée et mise en avant,avec l'élégance d'une danseuse de balai.

-On nous a également rapporté une bagarre de rue près d'une gargote de la ville principale... Elle opposait une poignée d'intriguants,ainsi qu'un elfe,un eldre selon toutes probabilités.Il se pourrait même que votre soeur,la Reine Nina Liss ait été présente...Mais de cela,nul ne saurait répondre avec exactitude.Cela dit,le fait est interpelant,du moins ai-je pensé effrontément que cela puisse vous intéresser : dans les rangs de nos ennemis se cachent des tueurs attirés par la violence et ne reculant pas devant le sang.Je laisse à votre Majestée le soin d'examiner ces quelques feuillets qui corroborent mes dires,en y apportant bon bombre de détails.

De nouvau,petite courbette.Eléa faisait ça très bien,une vraie courtisane.Pourtant,si on avait replacé la scène dans l'Histoire de France,la souveraine de la Nuit aurait été Louis XIII et la démone le Cardinal Richelieu... De nombreuses ressemblances existaient entre les deux duos,dont le plus remarquable était sans doute que la sujette était un membre éminent du gouvernement,la meilleure.Mais elle étouffait son égo sous une attitude très sage et très simple,rien de clinquant,rien de vantard.Elle servait encore quelqun,mais un jour,peut-être,serait-elle sa propre dirigeante... Pas en tant que reine,mais au moins qu'elle fasse ce qu'elle voulait quand elle le voulait.Tout venait à point qui sait attendre.En attendant,elle donnerait le meilleur d'elle-même pour son employeur !

Je sourit , ouvris le document et parcourra rapidement les feuilles des yeux .
- Chère Eléa , faites bien attention à ne pas crier victoire trop vite . Il y a dans le camp adverse des personnes qui m'inquiètent tout particulièrement ...
Je croisa les jambes , posa le dossier .
- Notamment le jeune eldre , celui qui se crois supèrieure à tout et qui crois facilement pouvoir nous abattre alors que je connais son plus gros point faible ...
Le sourire sur mes lèvres s'élargit . Et sur une feuille blanche je marqua quelques notes à la plume .
- Bon travail pour les troupes infiltrés une fois que la capitale sera pleine de démons , la guerre sera entièrement déclarée . Mais il faut faire attention , à ne pas se laisser emporter , et à ne pas tout gacher à cause d'une malheureuse faute insinifiante ...
Je baissa la tête sur mes papiers et la releva pour décrire un peu la jeune femme .
- J'aimerais que ... Le plus tôt possible , que vous tuyez l'elfe , pour ma soeur , nous verrons plus tard ... J'ai déjà mon idée .
Je plongea mon regard dans le sien et vit toute sa sincéritée et son respect .
- Encore quelques choses Eléa ?

Dans mes yeux brillait une entière satisfaction . Vrai , j'étais plus que fière de cet Eléa , toujours fidèle et serviable , elle méritait son poste et elle méritait surement bien plus . Elle ferais surement une bonne dirigeante , mais je n'avais ni l'envie ni l'intention de lui laisser ma place pour l'instant .
- Très bien Eléa , très bien ...
Je refléchis quelques instants , ouvrit un tiroir en marbre et sortis un dossiers en feuilles d'érables .
- J'ai encore quelques chose pour vous , effectivement .
Je lui tendis délicatement le dossiers .
- Voici le reste de la liste des condamnés à morts , vous avez carte blanche , faites-en ce que vous voulez !
Un sourire malveillant apparut sur mes lèvres et une douce chaleur emplit la pièce .

Je poussa ma chaise , me leva et la robe se défroissa un peu alors que je me dirigeait un peu plus vers la porte .
- J'accepte . Mais j'aimerais recceuillir les corps ... Enfin comme à mon habitude .
Mon visage devin indiférent et je jeta un regard aux roses noires posés sur le rebord de fenêtre , ses belles fleurs qui contenaient en elles l'âme des morts , la dernière souffrance , le dernier souffle . Quel plaisir d'avoir de tels choses chez moi ! Mais quel dommage de devoir s'en séparer une fois les vases pleins , et de devoirs les libérés , dans le puits des Ombres ... Je me retourna vers la porte , elle s'ouvrit et je passa devant .

Sans un mot,par un simple hochement de tête emprunt de la déférence protocolaire de rigueur,Eléa laissa sa reine ouvrir la route,comme il se devait,comme un hôte devait poliment suivre le maître de maison.Non pas qu'elle ne connût pas le chemin à prendre... Car le matin-même,elle était encore passée par cette cour à ciel ouvert,d'une couleur gris délavé... Et ce n'était pas que quelque chose dût encore être amélioré,aménagé,mis en place... Tout fonctionnait,tout avait été testé,remanié,amélioré,même... Non,la jeune femme connaissait par coeur cette machine.Aurait pu dessiner le moindre de ses rouages les yeux fermés.Le son des corps tombant,des cous brisés,des ultimes râles,tout cela,elle y avait mainte fois assisté.Ce jour-là,c'était au tour d'Ambre de découvrir ce petit bijou de mort,ce nouveau jouet à la grandeur du Mal qui imprégnait les murs de la citadelle.C'était plus qu'un cadeau ou une simple démonstration : presque une initiation,une découverte,un voile levé sur quelque chose de tellement époustoufflant que le titre d' "oeuvre" n'aurait pas été volé.
Les deux demoiselles franchirent un dédale de couloirs sombres,de style gothique à l'image du reste du château,en un parfait silence,car tous les bureaux étaient soit vides,soient occupés par des personnes absorbées par leur ouvrage administratif,et qu'aucune parole n'aurait été utile entre elles.Leurs pas résonnaient à peine sur le dallage -certainement car leur démarche était bien trop féline et souple- sur lequel se reflétait le jour blafard et terne des hautes fenêtres.Au loin,dans les nuées,des oiseaux noirs tournoyaient en cercle.On aurait dit que le soleil s'était forcé à éclairer la terre,sans même dénier octroyer un peu de châleur.L'air semblait être en suspension,immobile,presque solide.Bientôt,elles arrivèrent à une immense porte cochère dont les deux battants de bois sombres étaient grand ouverts.Au centre de la cour,une potence en hêtre,plantée là telle un monument.Elle parassait si légère,presque cassable... Sur la gauche,dans l'ombre,des hommes,des femmes,des enfants et vieillards attendaient,des fers aux pieds ainsi qu'aux poignets,vêtus de haillons et surveillés par des gardiens démoniaques plus larges et hauts que futés.Tous étaient immobiles,n'attendaient plus qu'Ambre et miss Ril' Morienval pour commencer.

-Pour vous,madame... murmura simplement la diplomate en montrant de son bras tendu la construction.

Pas besoin de plus d'introduction ou d'éloges.La dirigeante verrait par elle-même la chose et jugerait sans l'aide de personne.Comme si ce geste eût été une sorte de signal,les gardes firent avancer les malheureux,en file indienne.Leurs chaînes les empêchaient de s'enfuir,de faire des pas normaux,et tous piétinaient sans un mot,le corps meurtri par les mauvais traitements,le moral abattu par l'approche de la Mort.Certains avaient la tête baissée et psalmodiaient d'inutiles prières,ou étouffaient quelques pleurs.Bientôt,huit furent en place sur le gibet.Une sentinelle monta à leur suite afin de placer un noeud coulant autour de chaque nuque.Un levier fut abaissé,et tout fut fini.Au bout d'une ou deux minutes,lorsque les corps eurent fini de s'agiter sous le coup de spasmes écoeurants,on vint les décrocher pour les déposer sur une charette,comme de vulgaires sacs.Déjà la queue avançait,inexorablement.Il y en aurait certainement pour toute la soirée,jusqu'au petit jour sans doute.

-Nous récupérons leurs frusques ainsi que leurs chausses pour nos propres recrues,Majestée.

L'économie,ça n'avait jamais tué personne... Une seconde fois,le levier adopta une position horizontale.Destination étage inférieur,sans possibilité de retour.

Je regardait avec envie ( ou admiration ) la machine qui enlevait les vies si facilement , sans regrettes sans pitié . C'était un spéctacle merveilleux de les voir se débattre inutilement , de voir la tristesse , la haine , le désespoir sur leurs visages . Une fois encore , les trappes s'ouvrirent sous eux et ils tombèrent dans le vide , accrochés par la gorge , qui peu à peu se laissait marquée de traces violacés et douloureuses , j'en eut un frisson de plaisir puis je mis mes pouvoirs en œuvres : quand les personnes rendèrent leur dernier souffle , leurs corps se désintégra en poussière et sur le sol tombèrent des roses .
- Merci Eléa , qu'on me garde aussi les corps .
Je regardait une nouvelle rangée de gens avancer , ils étaient appeurer , alors que les soldats ramassaient les belles fleures .

Je pencha légèrement la tête sur le coté .
- Et vous , vous avez une façon d'observer qui démontre une grande intelligence et un certain intérêt pour les choses que les gens "simples" appelleraient détails . Bon , je resterais bien ici toute l'après-midi mais j'ai encore à faire .
Je passa à côté d'Elea et des gardes puis je me retourna une nouvelle fois vers elle .
- Vous ais-je donner une autre mission ?
J'aivais rarement des préférés mais j'avouait que la jeune Elea m'intriguait au plus au point , il y avait dans ses yeux un grand respect , en même temps que de l'admiration , plus que dans n'importe quel esprit de mes autres sujets . C'était certains , ce ne serais pas elle qui me poignarderais la nuit ...

-Merçi,Votre Grâce... glissa-t-elle dans un murmure inaudible,tout en esquissant le départ d'une nouvlle courbette -Eléa aurait dû faire plus attention,un de ces jours,elle allait finir par se casser le dos.

Les compliments venant d'Ambre étaient rares,donc forcément mérités,mieux valait les savouer,car nul ne savait quand un autre arriverait,ou si seulement il arriverait un jour.
Quant à poignarder la Reine des Ténèbres... Quelle folie,même pour quelqun de compétant,de motivé et de sur-entraîner.Il lui aurait fallu pénétrer dans le château,déjouer les pièges magiques servant d'alarmes,passer sous le nez des gardes -des démons assoiffés de sang de plus de tois mètres,fort peu aimables-,trouver la chambre d'Ambre dans le dédale de couloirs,survivre aux sorts qui devaient sans doute protéger la souveraine lorsqu'elle dormait,et enfin parvenir à venir à bout d'une femme aux pouvoirs dépassant l'entendement.Une vraie mission suicide.Même le fameux Zax Citrus,l'objet des préoccupations de Sa Majestée actuellement,n'y serait pas parvenu.Avait-on idée de mettre dans la tête de jeunes espions du Bien l'affirmation qu'ils pouvaient,avec un peu de jugeotte et une bonne agilité physique,venir à bout de celle menant l'Enfer pour le bout du nez... Quoi que,cela faisait toujours des prisonniers en plus à interroger.
La diplomate ne considérait pas la traque de l'eldre comme une véritable tâche,vu qu'elle allait déléguer l'ordre à qui de droit,un responsable des mercenaires engagés par la Couronne ou bien celui chargé des soldats infiltrés en territoire ennemi,si bien qu'elle répondit posément :

-Quand bien même m'auriez-vous donné mille traveaux et que telle Hercule,je doive offrir mon sang,ma sueur et mes larmes pour les accomplir,y passant des éternités,je garde l'espérance que Votre Majestée n'hésiterait pas à m'octroyer un autre labeur,auquel je m'astreindrais sans plus attendre.Que puis-je faire pour vous ?